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Mes poèmes, mon âme !
14 mars 2012

TU NOUS QUITTES CE SOIR…


Enregistré dans : Littérature — 10 avril, 2009 @ 23:14

 

 

Tu nous quittes ce soir, père que puis-je faire ? 

Parler, pleurer, crier ma douleur ou me taire ? 

Que puis-je faire pour te dire mon amour ? 

Que je garde en moi et vénère chaque jour ? 

Un amour qu’une femme me ravit et me vole ! 

Un père que la vie m’a donné, qui s’envole ; 

Tu nous quittes pour d’autres horizons, papa ! 

Comment dire au temps : « arrête, n’avance pas ! »? 

Ne  prenez  pas   les yeux de mon cœur, de mon âme ; 

Dans ses bras, j’ai grandi, laissez-le-moi madame ! 

Mais je sais ; ce soir les jeux sont faits plus d’espoir ! 

Tu partiras, je pâtirai de désespoir. 

Je ne rangerai plus tes livres sur la table. 

Je ne prendrai plus, en cachette, ton portable.

 Je ne ferai non plus ton lit chaque matin 

Ni tes beaux draps si blancs, de soie et de satin. 

Je ne sentirai plus ton parfum quand, très fière, 

Chaque matin, je viens te dire bonjour père ! 

Je n’écouterai plus ta voix dans le couloir 

Lorsque de ton travail,  tu rentres las,  le soir. 

Je serai seule papa ; un être incapable ; 

Je ne verrai plus ton sourire si admirable 

Quand, le soir, je reviens un bon point à la main.   

Tu ne m’aideras plus au travail de demain. 

Ce soir,  le dernier c’est sûr, on est ensemble 

Dans ta chambre, toi et moi,  tiens ! 

Ta main qui tremble 

Trahit bien des sentiments que tu caches mal ; 

Ton orgueil de mâle toujours là… c’est fatal ! 

Tu prends ta brosse à dents, ton rasoir, ta serviette, 

Ton briquet, ton peigne rouge et ta cigarette. 

Tu jettes un dernier regard sur ton lit ce soir, 

Tes draps blancs, tes couvertures, ton bureau noir. 

Tout sera lugubre après toi, nuit sans étoile ; 

Un passé en moi, de mes douleurs, il se voile. 

Tu étais mon Soleil sur terre, mon bonheur ; 

Tu t’en vas ce soir me laissant à ma douleur. 

Père, je grandirai sans toi, je serai femme ; 

Tu ne pourras voir ni mon bonheur, ni ma flamme. 

Tu seras loin, dans d’autres bras, peut-être heureux. 

Va, je te pardonne papa : c’est douloureux !    

 

                                           AHLALAY  ALI    

                            AGADIR  (MAROC) Le 20/03/2009 

   

   

 

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